- Au Flore
- Il y a eu cette fois au Flore, Jane,
- Tu crois que je t’ai froissée
- Lorsque du bout du doigt
- Je t’ai montrée, ça ne se fait pas
-
- Tu donnais une interview je crois,
- Il m’a semblé, je t’ai cherchée des yeux
- Pour que tu me voies
- C’est bête, on n’se connaît pas
-
- Est-ce que tu joues parfois la faux-cul,
- La Marilou Sous La Neige ?
-
- Il y a eu tant de fois où seule, Jane,
- Tu vois, je t’écoutais en boucle
- Et du bout du doigt,
- Je te lisais sur papier glacé
-
- Je ne sais comment je pourrais faire
- Pour te dévoiler,
- Trouver le vrai du faux parmi ces clichés,
- C’est bête mais je n’te connais pas
-
- Est-ce que tu joues parfois la faux-cul,
- La Marilou Sous La Neige?
- Tout comme Adjani, jolie poupée de cire,
- Tu n’te noieras jamais au fond de la piscine
-
- Est-ce que tu joues parfois la faux-cul,
- La Marilou Sous La Neige?
- Tout comme Adjani, jolie poupée de cire,
- Tu n’te noieras jamais dans un pull marine
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- Mes Adieux
- Je te vois déjà noircir le tableau,
- Erase & Rewind et tu réécris l’histoire
- Et moi ?
- Tu me mets sur Pause
-
- N’as-tu jamais écouté nos silences?
- Je les écoutais en Shuffle
- N’as tu jamais revisité un portrait?
- J’aimais le mettre sur Replay
-
- Ne serait-ce que par style
- Que tu m’as posée là?
- Moi, bien docile
- A supporter ta vie à trois
-
- Toi, tellement agile
- A jongler à trois
- Tes promesses sont inutiles
- Je te fais mes Adieux
-
- 06 86 39 81 32,
- Qu’elle m’appelle, j’attends son appel
- Elle connaît ma voix en boucle sur Néo ou en Streaming,
- Moi la sienne, je ne la connais pas
-
- Des fleurs pour ton anniversaire ?
- Des roses rouges ou des oeillets pour chrysanthèmes… ?
- Très original, tu ne trouves pas?
-
- Je n’ai pas trouvé le style
- Moi, raide, dingue de toi
- Mes Adieux sont difficiles
- Un, deux, trois
-
- Toi, tellement agile
- A jongler à trois
- Tes promesses sont inutiles
- Je te fais mes Adieux
- J’ai mis un autre CD dans la voiture
- Mais tu vois, tu ne t’en accommodes pas
- Tu n’aimes que les modes « retour »
-
- Je rêvais à quelque chose d’audacieux,
- Mais c’est dur de se réinventer
- Dépasser le cap des Cabourg,
- De « l’Oie qui fume » toujours
- Dépasser le cap des horizons des Cabourg,
- Pour toi, « l’Oie » fume toujours
-
- Ne serait-ce que ton style
- Qui fait que je reste là?
- Moi, devenue docile
- A supporter ta vie à trois
-
- Je n’ai pas trouvé le style
- Moi, raide, dingue de toi
- Mes Adieux sont difficiles
- Un, deux, trois
-
- Toi, tellement agile
- A jongler à trois
- Tes promesses sont inutiles
- Je te fais mes Adieux
-
- Je n’ai pas trouvé le style
- Moi, raide, dingue de toi
- Mes Adieux sont difficiles
- Un, deux, trois
-
- Ne serait-ce que ton style...?
- Moi, devenue docile
- Je n’ai pas trouvé le style
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- Baby Doll
- Chanel te vend pas qu’une Allure, t’as du fric plein les doigts
- T’as du croco sur les chaussures, des cocos à ton bras
- Y’a des Jacquots plein ta fourrure,
- Dis-moi pas vrai qu’ c’est pas ?
-
- Y’a d’la coco dans leur ceinture, les pépettes y ont droit
- Un horizon en p’tites coupures où se troquent des Basquiat
- A ceux tous en panne de luxure,
- Mais qu’est-ce que tu fiches là ?
-
- Baby, tu n’es plus mon idole,
- Baby, tu n’es plus mon idole
-
- J’ai vu des talons aiguilles se planter dans ton bras
- T’ai souvent vu battre des cils « Border line avec moi ? »
- Du vernis plein les bas résilles
- « Tu viens ou tu viens pas ? »
-
- Chanel te vend pas qu’une Allure, t’as du fric plein les doigts
- T’as du croco sur les chaussures, des cocos à ton bras
- Y’a des Jacquots plein ta fourrure,
- Mais qu’est-ce que tu fiches là ?
-
- Baby, tu n’es plus mon idole,
- Baby, tu n’es plus mon idole
-
- J’ sais bien qu’ c’est pas un bidonville où tu vas crécher là
- Si ton cul c’est vraiment ton style, j’ai une grande gueule de bois,
- Allez ma poule, bats-moi d’un cil,
- Dis, tu m’ fais courir là…?
-
- Chanel te vend pas qu’une Allure, t’as du fric plein les doigts
- T’as du croco sur les chaussures, des cocos à ton bras
- Tu veux t’ donner du style mais t’en n’as pas
-
- Baby, tu n’es plus mon idole,
- Baby, tu n’es plus mon idole
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- La Femme à l’Éventail
- C’est à toi que je parle la femme à l’éventail,
- A celle dont j’ai peur quand elle essuie mes pleurs
- A celle que je regarde toucher mon front de ses mains sales
-
- Je compte tes rousseurs maladives, crève-coeur
- C’est ici que je place mes mille et une angoisses
- Vois-tu je te décalque, entrant dans tes détails
-
- Je crains tes mains métisses, je fonce et je tapisse,
- Les murs de blanc de chaux, tu déteins sur ma peau
-
- Ta main est la maîtresse, comment me reconnaître,
- Je te peins au couteau, te dépose en tableau
- Quand c’est moi qui dégaine, je ne t’ai qu’en écho
-
- C’est à toi que je parle la femme à l’éventail,
- A celle dont j’ai peur quand elle essuie ma sueur
- A celle que je regarde toucher mon front de ses mains sales
-
- Je vois tes mains métisses, je fonce et je tapisse,
- Les murs de blanc de chaux, tu déteins sur ma peau
- Je crains tes mains métisses, lorsque je fonce, je tapisse,
- Les murs de blanc de chaux, tu déteins sur ma peau
-
- C’est à toi que je parle la femme à l’éventail,
- A celle dont j’ai peur quand elle essuie mes pleurs
- A celle que je regarde toucher mon front de ses mains sales
-
- Je compte tes rousseurs maladives, crève-coeur
- C’est ici que je place mes mille et une angoisses
- Veux-tu que je te calque ou veux-tu que je mitraille?
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- A ta Manière
- Quand tu viens me voir,
- C’est fou c’que t’as l’art et la manière,
- Juste de poser ton regard
- De les dévorer tout entières
-
- Ces heures qui passent,
- Et que je voudrais fuir,
- Avant qu’elles ne se tassent,
- Je les sens m’engourdir
-
- Je te vois t’affairer, prise dans tes jupes de poupées
- Et gangrène en dedans,
- Une rage effrénée de gamine ébouriffée
- Qui fait bouillir les sangs
-
- Tu veux qu’elles se rattrapent et ne plus les trahir
- Ces heures qui se tassent dans un dernier soupir
-
- Quand tu viens me voir,
- C’est fou c’que t’ as l’art et la manière
- Je me souviens de toi
- Juste de poser ton regard
- De les dévorer tout entières
- de toi
-
- Est-il mort ou déchu cet ange disparu qui donne l’élan
- Est-il mort ou déchu cet ange disparu qui te fascinait tant,
-
- Celui que l’on regarde et que l’on veut retenir
- A qui l’on parle et que l’on voudrait voir nous suivre
- Celui que l’on regarde et que l’on veut retenir
- A qui l’on parle et que l’on voudrait voir nous suivre
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- Alice
- C’est en mille neuf cent quatre-vingt-dix,
- Que j’ai rencontré la tendre Alice
-
- Je voulais te dire que je rêve encore
- Je voulais te dire que je vois encore tes grands yeux noirs
- Qui se durcissent pour qui dévore
-
- Même avec quelques cheveux gris,
- De temps à autres, éblouie
-
- Je sais que, toujours, tu rêves encore
- Je sais bien qu’un jour on verra encore courber le dos
-
- De ceux qui veulent nous faire la peau
- Dansent les heures et tout autour,
- Mon ombre folle me fout la frousse
-
- Je sais que, toujours, tu rêves encore
- Je sais que, toujours, tu choisiras la course folle
- Qui nous fait vivre et nous dévore
-
- Je voulais te dire que je rêve encore
- Je voulais te dire que je choisirai la course folle
- Qui nous fait vivre et nous dévore
-
- Je voulais te dire que je rêve encore
- Je voulais te dire que je rêve encore
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- Les Billes Bleues
- Non, ce n’est pas moi qui cours,
- Si tu veux, on « Pic et pic et Colégram »
- Comme les enfants dans la cour
- J’ai décidé de ne plus collecter
- Les Billes Bleues, les calots bleus
- Et les belles images
-
- Non, je ne me sens pas « Princesse »,
- Même si j’ai déjà maquillé ma silhouette
- De quelconques épithètes
- J’ai décidé de ne plus collecter
- Les robes noires, les mascaras
- De mes jolies poupées
-
- Regarde-moi, fixe-moi les yeux dans les yeux
- Qu’attends-tu, dis-moi de moi, que je passe aux aveux ?
- Regarde-toi, tu me fais dire ce que tu veux
- Je ne te mens pas, arrête un peu ce petit jeu,
- Il n’y a pas d’aveu
-
- Hey, entends-tu ce bruit qui court ?
- Je voudrais ne plus entendre jacasser
- Toutes ces oies de basse- cour
- J’ai décidé de ne plus collecter
- Les Billes Bleues, les calots bleus
- Et les belles images
-
- Regarde-moi, fixe-moi les yeux dans les yeux
- Qu’attends-tu, dis-moi de moi, que je passe aux aveux
- Regarde-toi, tu me fais dire ce que tu veux
- Je ne te mens pas, arrête un peu ce petit jeu,
- Il n’y a pas d’aveu
- Mais avant toi,
- Des oiseaux de passage
- Des oiseaux de passage
- Céline Ollivier / Martin Gamet - Célline Ollivier
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- Jardin du Luxembourg
- Il m’appelle le soir, nous nous voyons le jour
- De quatorze à quinze heures, jardin du Luxembourg
- De ses chemises en soie, ses coudières en velours
- J’ai le son de sa voix des rendez-vous trop courts
-
- Je veux garder le cap des Cabourg drapés d’escapades de sable
- Et de baisers volés par-dessus la digue,
- Je veux te demander
-
- Je veux qu’il me vouvoie, je mets une retenue
- Si je te disais « toi », me bouderais-tu ?
- Je ne suis sa femme, je ne veux être vue
- Sans maquillage serait comme s’il me voyait nue
-
- Je veux garder le cap des Cabourg drapés
- D’escapades de sable et de baisers volés
- Par-dessus la digue, je veux te demander
- N’être jamais ta femme ça, tu me le promets
- Que toujours nous tiraille l’envie de nous toucher,
- Que toujours tu trembles et puis ne trembles plus
-
- Je ne suis pas la femme qu’il voit au petit jour
- Sa bouche me quitterait comme on passe son tour
-
- Je veux garder le cap des Cabourg drapés
- D’escapades de sable et de baisers volés
- Par-dessus la digue, je veux te demander
- N’être jamais ta femme ça, tu me le promets
- Que toujours nous tiraille l’envie de nous toucher,
- Que toujours tu trembles et puis ne trembles plus
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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- Les Mots Justes
- Quand je pense que je ne sais pas comment
- Comment le dire autrement
- Là, je n’ai que des larmes
- Je savais et ce, il y a bien longtemps,
- Me soulager autrement,
- Là je n’ai que des larmes
-
- Je n’ai pas les mots justes pour te dire…
-
- Comment trouver si tu regardes ici
- Eh ! Retourne-toi, tu ne trouves pas ?
- Comment trouver là ? Eh, regarde ici !
- Cherche au moins au bon endroit
-
- Je ne sais évidemment pas comment
- Te le souffler autrement
- Là je n’ai que des larmes
-
- Je me regarde mais je ne trouve pas
- Je n’ai pas les mots justes pour te dire
-
- Comment trouver si tu regardes ici
- Eh ! retourne-toi, tu ne trouves pas ?
- Comment trouver là ? Eh, regarde ici !
- Cherche au moins au bon endroit
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
- Comment trouver si tu regardes ici
- Eh ! Retourne-toi, tu ne trouves pas ?
- Comment trouver là ? Eh, regarde ici !
- Cherche encore un peu, juste derrière toi
-
- Quand je pense que je ne sais pas comment
- Comment le dire autrement
- Là je n’ai que des larmes
-
- Je savais et ce, il y a bien longtemps,
- Me soulager autrement
- Là je n’ai que des larmes
-
- Je me regarde mais je ne trouve pas
- Je n’ai pas les mots justes pour te dire
-
- Je me regarde mais je ne trouve pas
- Je n’ai pas les mots justes pour te dire
- Je n’ai pas les mots justes.
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- Le Miroir
- Non, pas ce soir, non,
- Il est tard, bon,
- Alors pas longtemps
- Juste un instant
- Oh, s’il te plaît,
- Alors s’il fait noir,
- Je ferme les yeux
- Et je fais un voeu
-
- Je n’ai pas entendu toutes ces belles histoires
- Que tu me contais enfant, dans ton beau grimoire
-
- Maman, si tu voyais le verre se briser entre mes mains
- ça ne me fait plus rien
-
- Vois, mes enfants,
- Ma chair et mon sang
- Propre sur moi,
- J’ai fait défaut des fois
- Comme c’est étrange
- Ces matins se mélangent
- Je tremble parfois
- Et j’ai un peu froid
-
- Je n’ai pas entendu toutes ces belles histoires
- Que je conte aux enfants dans mon beau miroir
- Je n’ai pas entendu toutes ces belles histoires
- Que tu me contais enfant, dans ton beau grimoire
-
- Si Maman dis, Maman
- Si tu savais ce qu’il est
- Peux-tu vivre pour deux si je ferme les yeux ?
- Céline Ollivier / Célline Ollivier
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